Échiquier, théâtre de la rue de l'
"Outre les théâtres dont j'ai parlé,... il en existait
qui ne servaient qu'à des acteurs bourgeois; tels furent le
théâtre de la rue de Provence, Chaussée-d'Antin;
le théâtre des Boulevards-Neufs; le théâtre
de l'Orme-Saint-Gervais; le théâtre
de la rue de l'Échiquier, etc."
(Dulaure, IV, p. 53)
Egmont, comte d’ – voir Chaillot
Élèves de Thalie, voir aussi théâtre
Mareux
Enfants d'Apollon, Concert de la Société
des (Apollon chez Admète, 1788; Céyx et
Alcyone, de Renou, 1789)
Entresol, Club de l' (voir Hénault)
"LE CLUB DE L'ENTRESOL (1720-1731) - Fondé par l'abbé
Alary, en 1720, le Club de l'Entresol fut une compagnie privée
qui réunit une vingtaine departicipants au 7, Place Vendôme,
dans l'entresol (d'où son nom) du logement du président Hénault
"
http://www.aei.ca/~anbou/entresol.html
Epinay, près de Saint-Denis
-
Du Terrail (le Marquis) « mort à Paris depuis quelques années,
avait, dans sa maison d’Epinai, proche Saint-Denis, une
Salle de Théâtre, appartenant aujourd’hui à
M. de Montulé, où, entre autres pièces, le Marquis
du Terrail fit jouer une tragédie de sa façon, intitulée
Lagus,
et Le Déguisement de l’Amour, Divertissement » ("Auteurs
et Acteurs", Anecdotes dramatiques de La Porte et Clément,
p. 347).
-
“dans le voisinage immédiat de la Chevrette” (Maugras, p. 80) (voir
Madame de Lyonne) "Au printemps de 1765, madame de Lyonne réunissait
à sa jolie maison de campagne, à Épinay, non loin
de Saint-Denis, une société choisie qui venait toutes les
semaines s'ébattre au village et de distraire aux champs, ou sur
les bords de la Seine. // On y voyait les peintres Vernet et Lagrenée,
le sculpteur Coustou, l'architecte Souflot [sic], le tragédien Lekain,
le graveur Caillau; le poète Sédaine [sic] et le compositeur
Grétry. Tous les arts y étaient représentés,
et sacrifiaient [représentations?/ lectures?]
à l'aimable prêtresse du lieu, Madame de Lyonne."
Epinay, M. et Mme d’
“M. d’Épinay se trouva un jour [fin des 1740?] à
souper à côté de Marie de Verrières.
La voir,
l’aimer, en devenir éperdument épris fut pour lui
l’affaire d’un instant” (Maugras, p. 39)
“Peu de temps après, leur généreux protecteur
[M. d’Épinay qui s’occupe des soeurs Verrières]
achetait une magnifique propriété à Auteuil
et les suppliait d’en accepter l’hommage”. (Maugras,
p. 85)
Ermitage "C'est elle [Mme d'Epinay] qui concéda quelque
temps le chalet de l'Ermitage Ermenonville) à Jean-Jacques Rousseau
où en 1756 le grand philosophe allait connaître ses meilleurs
moments."
http://www.aei.ca/~anbou/epinay.html
Ermitage, château de l’ –
voir duc du Croi (voir, Collé,
du Belloy, prince de Sobre, Coypel)
"1766-72. Le maréchal duc de Croy, surnommé le Penthièvre
du Hainaut, à cause de sa bienfaisance et de ses vertus, fit
bâtir le magnifique château de l'Ermitage au milieu
de la forêt de ce nom, près Condé-sur-l'Escaut, où
il avait aussi un château dont il était seigneur. Dans les
dépendences de son splendide Ermitage, le duc de Croy fit
élever une jolie salle de spectacle avec
un fond qui s'ouvrait sur la forêt et qui, à certains
jours, offrait une décoration naturelle que toutes les merveilles
de l'Opéra n'auraient su présenter. Pendant les étés
qu'il passait dans son château avec sa noble famille, le duc voulut
se donner le plaisir de jouer la comédie de société,
genre de divertissement alors fort en vogue parmi la noblesse française.
Il fit exécuter de jolies décorations, et il forma
une société dramatique, dont il fut l'âme et le président,
et qui se composait du prince et de la princesse de Sobre, son fils aîné
et sa bru; de duc d'Havré, son fils puiné, et de la duchesse;
de M. de Montigny, père du colonel de la garde nationale de Lille;
de Mlle de Montigny, de M. et de Mlle de Colins, de M. de Rheims, de Mlle
Mallet, etc., Le théâtre s'ouvrit le 12 mai 1766, par la représentation
du Siége de Calais, tragédie de du Belloy, que l'on
fit précéder d'un prologue de la composition de M. le prince
de Sobre, intitulé: La matinée de l'Ermitage.... //
Dans les années qui suivirent on joua sur le théâtre
de l'Ermitage presque toutes les pièces en vogue de l'époque;
d'abord on n'eut pour spectateurs que les membres de la famille de Croy...,
mais bientôt les acteurs devenant plus expérimentés,
on lança des invitations jusqu'aux villes de Valenciennes, Mons
et Tournai, et toute la noblesse de la province prit part à ces
divertissements dramatiques. On 1767, on représenta La Partie
de chasse de Henri IV avec une scène ajoutée, qu'on ne
pouvait bien rendre que chez un grand seigneur. Au moment où on
entend les cors de chasse, le théâtre s'ouvrait dans le fond
et laissait voi une allée du parc réservé, éclairée
à
giorno, du mème ton de lumière que les décorations
et se liant parfaitement avec celles, garnie de chasseurs, de piqueurs
et de chiens, courant le cerf et venant le forcer presque sous les yeux
des spectateurs ébahis.... " (Dinaux, I, p. 294-296).
"Les prologues et divertissements composé par le prince de Sobre
se trouvent dans l'Histoire du château de l'Ermitage, 3 volumes,
petit in-folio manuscrits, dus au maréchal duc de Croy et conservés
à la bibliothèque publique de Valenciennes. On trouve dans
cette dernière un Recueil des comédies de Coypel,
volume in-4º, également manuscrit, qui provient également
du château de l'Ermitage, ce qui nous ferait croire qu'on
y a joué une partie de ces pièces faites exprès pour
des théâtres de société. M. Aimé Leroy
possédait un recueil curieux, in-folio manuscrit aux armes des Croy,
renfermant les détails de tout ce qui regardait le théâtre
particulier du château de l'Ermitage." (Dinaux, I, p. 295-296).
Ermitage de Catherine II "(SOCIÉTÉ
INTIME DE L'). 1787-1788. L'impératrice de Russie, Catherine
II, que Voltaire appela poliment Catherine le Grand, aimait beaucoup
l'esprit français. (...) Le but de cette société était
de causer, rire et boire, de continuer l'espèce de liberté
et de sans-façon qui avait régné pendant le voyage
de Crimée où les mêmes personnages avaient figuré;
enfin, de faire des vers et des pièces de théâtre que
la Czarine faisait représenter devant un três-petit nombre
de spectateurs choisis, sur le théâtre particulier de l'Ermitage.
Cette
salle de spectacle, élégamment construite à l'extrémité
du palais, avait été copiée en petit sur le modèle
du théâtre antique de Vicence; elle était
demi-circulaire, ne contenait pas de loges, et n'offrait aux regards qu'un
amphithéâtre de gradins. Une fois seulement tous les quinze
jours, pendant l'hiver, L'Impératrice invitait au spectacle tout
le corps diplomatique et les personnes présentées à
la Cour. Le reste du temps les spectateurs se réduisaient à
un petit nombre de personnes. (...) M. le marquis de Custine, auteur de
la
Russie en 1839, ouvrage qui contient une foule de révélations,
... a vu dans une des salles de l'Ermitage, sous un rideau vert qu'on ne
tire pas pour tout le monde, un cadre renfermant les Statuts de
cette société d'élite, contenus en dix articles obligatoires
pour les personnes admises par la Czarine dans cet asile de la liberté...
impériale. Catherine, toute souveraine absolue qu'elle était,
entendait mieux que personne la vie et la conversation libre. Elle ne voulait
jamais se résigner à la solitude à laquelles la couronne
semblait devoir la condamner: tout en gouvernant arbitrairement, elle a
su causer avec abandon et vivre familièrement avec un entourage
de choix." (Dinaux, I, p. 290)
"Ce qui nous reste de plus substantiel... c'est un répertoire
dramatique des pièces qui y furent composées et jouées....
Théâtre de l'Ermitage, ou Recueil de comédies, proverbes,
etc., houés sur le théâtre de l'Ermitage. Saint-Petersbourg,
1788 et années suiv., 4 vol., gr. in-8 ... réimpression ...
chez A. Buisson, an VII de la République (1799), 2 vol. ... 19 pièces"
(Dinaux, I, p. 292-293).
Esclapon, chez le baron d’ (voir Saint-Germain)
Estrées, maréchal Victor-Marie d’ – voir Bagatelle
Étiolles, château. d'
-
chez la famille Hénault: “Nous avions une maison à
Étioles, qui a appartenu, depuis, à Mme d’Étiolles
(aujourd’hui Mme la marquise de Pompadour). Étiolles est dans une
capitainerie de Sens et, pour pouvoir chasser, mon père m’acheta,
de M. le maréchal de Villeroy, la lieutenance des chasses et le
gouvernement de Corbeil qu’il avait par engagement.” (Hénault,
Mémoires,
p. 18-19)
-
--(174?-->; Charles Lenormant) (lettre d’Hénault à
mme du Deffand, 18 juillet 1742 “...madame d’Etiolles... joue la comédie
à Étiolles sur un théâtre aussi beau que
celui de l’Opéra....” –Corr. de la marquise du Deffand, p.
70) La Société de Lenormand à Étiolles.
"Dans une lettre du 18 juillet 1742 à la marquise du Deffand le
président Hénault écrit que la femme de Charles Lenormand
«joue la comédie à Etiolles sur un
théâtre aussi beau que celui de l'Opéra, où
il y a des machines et des changements.» De son
côté, Voltaire parle en mai 1745 d'une représentation
du Glorieux de Destouches" (Trott, p. 173)
--("[Le 7 septembre 1750]
je fis exécuter à Etioles une petite fête à
laquelle je travaillais depuis le 15 du mois dernier: elle était
faite pour le bouquet de madame de Meulan.
Panard est celui qui m'en a fourni l'idée, idée heureuse,
que j'ai tournée le moins mal qu'il m'a été possible,
vu le peu de temps que j'ai eu pour la traiter.
La
Foire du Parnasse étoit le sujet et le fond de cette fête,
qui fut donnée à Étioles le 7, et eut un succès
qui passa mon espérance, quoique je m'attendisse à un peu
de réussite" -- Journal et mémoires de Ch. Collé,
I, p. 220-221)
---27 et 29 décembre 1751,
à Étioles, prologue de l'Espérance,
suivi du Rossignol, suivi d' Arcagambis (spectacle
préparé en novembre 1751, pp.358-359). (Journal de
Collé pp. 384-385) |
Étrangers, Club des
"WAUXHALL D'HIVER, nommé PANTHÉON, situé rue de
Chartres. Il fut établi pour remplacer le Wauxhall de la foire Saint-Germain....
Cette entreprise ne réussit pas. On loua le Wauxhall à une
société dont j'ai parlé, qui prenait le titre de Club
des étrangers, et y resta jusqu'en mars 1791." (Dulaure,
IV, p. 54)
Everly. [chez le duc de Mortemart à
Everly (à 6 km de Bray sur la route de Provins)]
1er novembre 1788 – « Tous les voisins sont venus en grand nombre
assister à un spectacle vraiment charmant. L’Optimiste, pièce
nouvelle, a été jouée par le duc de Mortemart ; ses
trois filles y avaient des rôles qu’elles ont rendus avec grâce,
avec intelligence. Celui de l’optimiste semble avoir été
fait exprès pour le duc de Mortemart. Chaque trait de ce caractère
heureux convient singulièrement bien au sien. (…)
Après la comédie de L’Optimiste,
on nous a donné Les Précieuses Ridicules, que Mmes
de Rougé ont rendu avec une gaîté charmante. MM. de
Mortemart et de Crénolles les ont bien secondées dans les
rôles de Mascarille et de Jodelet. Le bal a succédé
à la comédie. »
(Journal du Marquis de Bombelles,
t. II, p. 254)
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