Gaillon, chez
Monseigneur de Tressan, évêque de Rouen et oncle
du comte de Tressan
"C'est pendant un voyage [à] Gaillon que la société
[de Morville]
joua dom Japhet d'Arménie." (cité ds Quéro,
p. 137)
Gallet (1700-1757) chansonnier, un des patrons du Caveau,
ami de Collé, épicier à la pointe Sainte-Eustache
(ou rue des Lombards, d'après Marmontel).
"Chez cet épicier fantaisiste qui ne but d'eau qu'après
sa mort, Collé rencontra Panard et Crébillon fils..." (Alméras,
p. 34-35)
Gaussin, Mademoiselle (actrice) (voir Saint-Ouen,
Saint-Cloud,
Bagnolet,
Berny)
Genlis, th. de Madame de (Belle-Chasse)
(voir aussi L’Isle-Adam,
Passy,
Spa, Vaudreuil)
http://www.chass.utoronto.ca/french/sable/femmes/auteures/genl.htm
(Le Bailli, chez Mme de Genlis, 1776)
La Folie-Genlis ancien no. 28 de la rue des Amandiers, dans le
Faubourg Saint-Antoine. (Capon, 1902. p. 27-28)
Genlis, th. du comte de
Gennevilliers
-
Gerbevillers, devant la marquise de (Prologue pour la Princesse d'Elide
de Molière, Letexier de Forge, 1727)
-
PETITE MAISON “Plus loin encore, à Genevilliers, le maréchal
de Richelieu... aurait chargé Servandoni de refaire le château”
– Hautecoeur, 343) "Le maréchal de Richelieu possédait
une jolie campagne à Genevilliers. (...) Ce château est-il
le même que celui de M. de Vaudreuil?" (Dinaux, II, p. 275)
-
(Mme de Genlis, Les Deux Sultanes, 1770)
-
chez le comte de Vaudreuil
"Mme Vigée-Lebrun évoque les soirées
théâtrales... à Gennevilliers, chez le comte
de Vaudreuil... [Elle] joue aussi la comédie, tout intimidée
qu'elle est par la qualité du public: 'La maison était meublée
dans le meilleur goût, quoique sans magnificence; il s'y trouvait
une salle de comédie,
petite, mais charmante, dans laquelle ma belle-soeur, mon frère,
M. de Rivière et moi nous avons joué plusieurs opéras-comiques,
avec Mme Dugazon, Garat, Caillot et Laruette. Ces deux derniers, qui étaient
alors retirés du théâtre, jouaient admirablement, et
avec un tel naturel, qu'un jour, comme ils représentaient ensemble
la scène des deux pères dans Rose et Colas (de Sedaine
et Monsigny), je crus qu'ils causaient entre eux, et je leur dis: allons,
il faut commencer la répétition." (Hellegouarc'h, p. 446)
"Chez M. de Vaudreuil, [à Gennevilliers]
on peut assister à une étonnante représentation du
Mariage
de Figaro devant le comte d'Artois et 'une grande partie de la cour',
dès le 26 septembre 1783." (Hellegouarc'h, p. 447). Dinaux
fixe la date à la fin d'avril 1784 (II, p. 275)
|
Gers, Le [BREGAIL, Gilbert, «babillages
de dames de la noblesse en Gascogne au XVIII° siècle»,
Bulletin
de la Société Archéologique du Gers ]
Gêvres, duc de – voir Saint
Ouen (1728-29?) + Bercy
Gesvres, François-Joachim-Bernard Potier, duc de (1692-1757)?
Gléon, th. de Mme de – château
de Chevrette
(voir société de M. de Magnanville)
auteur de L'Enlèvement, joué au château
de Chevreuse?? en 1775.
Gonesse, maison de campagne de Geneviève
de Verrières.
[16 août 1770] « Je fus hier avec la Maréchale de
Boufflers, la Maréchale de Luxembourg, la Duchesse de Lauzun, et
plusieurs hommes, à Gonesse, à une représentation
de La Religieuse [Mélanie] de La Harpe ; elle fut
aussi bien jouée pour le moins qu’elle le serait à la Comédie
; mais cette pièce est traînante… » (Lettre
de Mme du Deffand à Horace Walpole du 6 août 1770)
Gouges, Olympe de
«...eut son propre théâtre
qu'elle vendit en 1787 au marquis de La Maisonfort.» (ajout
apporté par Olivier Blanc, 18 octobre 2002)
Graffigny, chez mme de (Phaza
joué chez elle en 1748, selon Brenner)
(rue d'Enfer, adresse de Mme de Graffigny après 1751)
Grammont, chez le duc de (voir Clichy
--la relation avec Mlle Fauconnier est rompue en 1752.
(PETITE MAISON “15 rue de Clichy – installa les enfants qu’il avait
eus d’une autre actrice de l’Opéra” – Hautecoeur, 340)
(Les Décius français ou le siège de Calais
sous Philippe VI, tragédie en cinq
actes, de Rozoi, 29 juillet 1767; Le Portrait, de Laus
de Boissy, 3 novembre
1775)
(Clarétie, p. 19, évoque la représentation, à
Clichy, chez le duc de Grammont avec les demoiselles Fauconnier, du Siège
de Calais)
(Capon, 1902, p. 86, donne une date, 1767, qui semble exlure Mlle Fauconnier:
“Des soirées artistiques alternaient avec les nuits de débauche.
Sur le théâtre de la rue de Clichy ou vit une représentation
du Siège de Calais où du Rozoy, l’auteur y remplissait
un rôle; le succès en fut maigre si l’on en croit ce compte
rendu [Mémoires secrets, tom III, 29 juillet 1767]. ... M.
du Rozoy, auteur d’un siège de Calais, qu’il prétend
de beaucoup antérieur à celui de M. du Belloy, a fait jouer
cette pièce aujourd’hui chez M. le duc de Grammont, comme elle a
été très mal exécutée, elle perd beaucoup
à la comparaison.”)
Grandval , Charles-François Racot de (1710-1784)
“Un rapport de police nous apprend que ces deux dernières maisons
‘ci-devant aux sieurs Molière et Dourlan, ont été
vendues au sieur Grandval, comédien français, qui les a réunies
en une seule et qui communique par le jardin à celle de Mlle
Dumesnil, actrice au même théâtre, rue Blanche,
avec laquelle il vit depuis plusieurs années. Cette intrigue se
soutient aux dépens de Bacchus, étant tous deux entichés
de la manie de boire à toute outrance, ils se battent même
de temps en temps. Mlle Dumesnil avait acheté sa maison 1,500 liv.
à M. de Roncières.’ Il semble que ce rapport est plutôt
médisant, car Grandval et Dumesnil vécurent quarante-cinq
ans ensemble, et s’il en avait été ainsi, cette existence
leur aurait bientôt paru pénible. Ils ne furent séparés
que par la mort de Grandval qui expira le 24 septembre 1784 ‘rue Blanche
dans la maison de Mlle Dumesnil, ou il occupait un pavillon’” (Capon, 1902,
p. 63)
“...ils vécurent ensemble sans jamais se plaindre possédant
pour toute fortune les retraites et gratifications qu’ils avaient amassées
pendant leur carrière théâtrale. Ils avaient fait monter
dans leur maison un petit théâtre où Grandval jouait
des pièces assez libres dont il était l’auteur tels que
L’Eunuque ou la fidèle infidélité
par Charles Ragot, dit Grandval, Montmartre 1750; La Nouvelle Messaline,
les Deux Biscuits, etc... représentées devant un petit
public d’amateurs. Cette cohabitation dura jusqu’à la mort de Grandval;
ensuite le petit pavillon de la rue Royale fut loué à
Mlle Colombre comédienne du théâtre Italien.” (Capon,
1902, p. 82)
Grenelle, hôtel de la rue de
"en 1736, à la suite du refroidissement survenu entre sa mère
et lui, [le comte de Clermont]
abandonna le Palais-Bourbon pour s'établir dans un grand hôtel
de la rue de Grenelle, situé précisément en face de
l'hôtel de Villars. (...) Quand le comte de Clermont en sortit, en
1738, pour prendre possession du palais de l'Abbaye [de Saint-Germain],
Mlle Charolais, son autre soeur, vint y continuer la vie libre et galante
qu'il y avait inaugurée. Les Conti leur succédèrent...."
(Cousin, II, 150).
Grenoble
-
M. de Médavy [Jacques Léonor Rouxel comte de Médavy
et de Grancey, commandant en chef en Savoie et en Dauphiné] «
loua une très jolie maison de campagne
à La Tronche (…), résidence particulièrement
favorable pour y organiser des fêtes et des réceptions. (…)
Médavy entretenait pour ses fêtes et pour les plaisirs de
la société une troupe de musiciens ; il avait aussi un poète
attaché à sa personne [qui] s’appelait Clément. »
(Royer, La société de Grenoble au XVIIIème siècle
p. 592-593)
-
« jeune sous-lieutenant d’infanterie du régiment d’Angoumois,
Malo de La Tour d’Auvergne Corret, arrivant d’Antibes à Grenoble
en 1769, écrit à son beau-père ces lignes enthousiastes
:
‘Il n’est pas d’accueil que nous n’ayons éprouvé à
notre arrivée de la part des messieurs d’artillerie du régiment
de Toul actuellement à Grenoble : ils nous ont traités splendidement.
Nous avons été également traités en corps chez
M. le comte de Clermont-Tonnerre,
M. de Marsieu, M. du Bourset, commandant du génie et M. l’évêque
; le militaire est ici avec tout l’agrément imaginable bien reçu
dans toutes les maisons, même celles du Parlement, fêté
et chéri partout. Il ne se passe pas de jours que plusieurs de nous
ne mangions dans une des maisons que je viens de nommer. M. de Tonnerre
et M. du Bourset tiennent table ouverte pour les officiers de la garnison
et nous voyons ici la plus brillante compagnie sans être exposés
au jeu qu’autant qu’on le veut ; les exercices, notre cour aux dames, la
comédie, le concert, la chasse et la promenade remplissent
assez agréablement nos moments. » (Royer, « La société
de Grenoble au XVIIIème siècle» p. 598-599).
Grignon, maison de campagne de Collé, vendue en juin 1782
à Marmontel
Grillon, château
de (Regnard), près de Dourdan
"Les auteurs Paul Poisson et Regnard, de concert avec les comédiens
«Français» La Thorillère et Mlle Beauval, jouent
Les
Souhaits et L'Ile d'Alcine de Regnard au grand salon du château
de Grillon que ce dernier venait d'acheter à Poisson en 1700." (Trott,
2000, p. 26)
Guémené, chez le prince
(voir Tuileries)
"Le prince de Guémené... donne à Paris, l'hiver,
jusqu'à sa banqueroute en 1783, 'dans l'appartement que la charge
de sa femme [gouvernante des enfants de France] mettait à sa disposition
aux Tuileries, et sur un théâtre
qu'il y avait fait construire, des spectacles charmants exécutés
par les acteurs les plus distingués des trois spectacles, précédés
par un concert et suivis d'un excellent souper, et une espèce de
café oùu venait à peu près tout ce qu'on connaissait."
(Hellegouarc'h, P. 445)
Guémené, la princesse de (voir Société
dramatique de Bordeau-de-Vigny)
“Sur la terre étrangère, le premier soin de la
princesse de Guéméné fut de demander des tapissiers
pour dresser un théâtre” (Clarétie, p. 14)
Gueullette, Thomas-Simon (
- ). Magistrat, amateur du théâtre italien
et créateur de parades. On trouve à la BnF un manuscrit de
"Canevas Italiens" dont plusieurs auraient appartenu à Gueullette.
Les notes marginales seraient de sa main. Il y envisage l'adaptation de
certains canevas à des théâtres de société
(ex., pour Les Malheurs des mariés "bonne piece ital et qui
pourroit bien se jouer a limpromptu en societe mais non sans de bonnes
actrices" et pour Arlequin valet de Banquier "peut sarranger aisement
pour etre jouee en societe..." [BnF ms f.fr 9310)
Guyenne
« Vu le château du duc d’Aiguillon
(…). Il y a ici une magnifique particularité, je veux dire un
théâtre élégant et spacieux, qui
occupe une des ailes. L’orchestre est fait pour vingt-quatre musiciens,
le nombre précisément de ceux que le duc, quand il résidait
ici, employait, nourrissait et payait. » (Arthur Young, Voyages en
France 1787, 1788, 1789, cité p. 9)
« Il avait été prévu par l’architecte Leroy
de situer le théâtre dans l’une des deux ailes latérales
mais, le château n’étant pas terminé en 1775, il fit
aménager, en 1776, une salle du rez-de-chaussée où
se donnèrent quelques spectacles comme La Servante maîtresse,
comédie de Jacopo Nelli, ainsi que la duchesse nous l’apprend, le
10 mars, dans sa lettre au chevalier de Balleroy. Il était d’ailleurs
habituel de distribuer les rôles à de jeunes nobles de l’entourage
ou du voisinage que l’on mélangeait avec des acteurs professionnels,
comme le révèle une autre missive de l’hiver 1779 : «
Notre théâtre s’est ouvert hier, écrivait la duchesse
à Balleroy, le 21 décembre, par L’Epreuve villageoise
et La Famille extravagante. Nos actrices, qui sont Mme de Galibert
et Mlles de Signac, de Fontette, Turpin, ont joué assez mal, surtout
la première qui a joué comme un cochon. » L’inventaire
révolutionnaire confirme d’ailleurs l’existence d’une véritable
garde-robe théâtrale, avec entre autres, des habits d’Arlequin,
de Pierrot, des robes de soie multicolores, des manteaux brodés,
des toges romaines, des habits à l’espagnole, des cuirasses, des
chapeaux de Scapin, des casques de dragon, des peaux d’ours. Tristes défroques
d’un luxe à jamais évanoui. A la fin de 1780, le duc confirma
l’ouverture prochaine de la salle tant attendue : « Je suis en ce
moment très occupé de ma salle de spectacle dont nous devons
faire l’ouverture le 31. Elle est réellement très belle,
et je suis persuadé qu’elle aura le succès le plus complet
et que vous en serez content, lorsque vous la verrez ; ce qui ne sera jamais
aussitôt que je le désire » [lettre à Balleroy
du 24 décembre 1780]. Effectivement, depuis 1780, les invités
se bousculaient à Aiguillon et se mêlaient aux notables d’Agen
et de la région. Le château devint un tourbillon de fêtes,
d’opéras, de comédies, de ballets, de concerts et de divertissements
champêtres. Les pièces qui firent l’ouverture, devant une
salle comble, furent Le Joueur de Regnard et Le Babillard
de Boissy, puis l’on enchaîna dans le même registre léger,
si prisé dans ce milieu, avec La Métromanie de Piron
et Les Chasseurs et la Laitière d’Anseaume, où l’auteur
combinait deux fables de La Fontaine, la laitière et les chasseurs
se contant leurs épreuves et leurs désillusions. Fier de
lui, le duc pouvait écrire, le 1er février 1781écrivait
en 1781 [à Balleroy] : « Notre nouvelle salle de spectacle
a eu le plus grand succès. Elle fait l’admiration de toute la province.
Elle est effectivement belle, agréable et commode. Il est vrai qu’elle
m’a coûté un peu cher ; mais elle est payée et je n’y
pense plus. » (Michel Figeac, La douceur des Lumières.
Noblesse et art de vivre en Guyenne au XVIIIe s., Bordeaux, Mollat,
2001. p. 199)Guimard, théâtres
de Mlle (voir
Chaussée
d'Antin [1772-1785] et Pantin)
chez Mlle Guimard (Madame Engueule ou les accords poissards,
de Pierre Boudin, 1772; L'Esprit des moeurs au dix-huitième
siècle ou la petite maison, de Mérard De Saint-Just,
Simon-Pierre, 1776?)
"11 Juin 1773. On sait aujourd'hui, à n'en pas douter,
que c'est le Maréchal Prince de Soubise qui a exigé l'expulsion
de M. de la Borde de chez Mlle Guimard. Ce Seigneur s'est repris d'une
belle passion pour la Danseuse en question, & a demandé le sacrifice
de l'amant. Quelques gens prétendent qu'il s'est fait de concert,
& qu'il y a encore intelligence entr'eux. Quoi qu'il en soit, les spectacles
de la moderne Terpsicore sont absolumment ininterrompus, & elle réforme
ses deux théâtres." (Bachaumont, VII, p. 6).
: «Oeuvres de la Marquise de Palmarèze. L’Esprit des
moeurs du XVIIIe siècle ou la Petite Maison, proverbe
en 2 actes et en prose, Traduit du Congo’. Il fut représenté
à la cour du Congo et il devait l’être en 1776 le jeudi
de la première semaine de Carême sur le théâtre
de Mlle Guimard, s’il faut croire le manuscrit trouvé à la
Bastille, le 15 juillet de 1789, IIIe édition.» Primitivement
ce proverbe devait s’appeler: La Folle Journée. Mais
l’auteur appréhenda d’être confondu avec Beaumarchais et il
modifia son enseigne.” (Capon, 1902, p. xi)
Chaussée
d'Antin (11 rue de la Chaussée d’Antin) (1772-->1785)
Pantin
(La Tête à perruque ou le bailli, de Collé,
1780) |